Le 14 février dernier, la Drees a publié de nouvelles données, mettant en avant que les parents restent le premier mode d’accueil de leur enfant de moins de 3 ans, mais que ce n’est pas toujours par choix.
56 % des enfants de moins de 3 ans sont gardés par leurs parents Les parents restent le premier mode de garde des moins de 3 ans. 20% des moins de 3 ans étaient accueillis par une assistante maternelle et 18% par un établissement d’accueil du jeune enfant (Eaje). Un constat accru lorsque la famille réside en quartier prioritaire de ville (QP), avec 81% des enfants gardés par les parents, 6% par une assistante maternelle et 9% accueillis en Eaje. L’étude montre également que si les parents avaient vraiment le choix, les enfants seraient gardés principalement par leurs parents (35 %) et bien plus souvent accueillis en EAJE (35 %) ». Les parents, toujours 1er choix de garde sur les temps périscolaires En France métropolitaine, 99 % des enfants âgés de 3 à 5 ans sont scolarisés à la rentrée 2021. Ils passent en moyenne 29 heures à l’école du lundi au vendredi entre 8h et 19h (y compris temps de restauration scolaire hors étude du soir et centres de loisir). En dehors du temps scolaire, 67 % des enfants âgés de 3 à 5 ans sont gardés à titre principal par leurs parents le mercredi entre 8h et 19h et 85 % le soir en semaine (hors mercredi) entre 16h30 et 19h. Seulement 78% des enfants handicapés de moins de 3 ans sont scolarisés Avant 3 ans, l’étude montre que 77% des parents gardent leur enfant en situation de handicap (bénéficiaire de l’allocation AEEH). En revanche, 70% des parents se disent pleinement satisfaits des conditions de garde. Certains enfants peuvent être accueillis en Eaje (13%) et d’autres par une assistante maternelle (6%). De plus, l’étude permet de montrer que les enfants en situation de handicap sont scolarisés plus tardivement : seuls 78% entrent à l’école dès 3 ans. Ils sont plus souvent gardés par leurs parents le mercredi (80%) et après l’école en semaine (94%). De manière générale, les femmes sont plus impactées que les hommes dans la garde d'enfants. Ce sont 13,7 % des femmes qui utilisent le congé parental contre 0,8 % des hommes. De plus, les femmes ont plus tendance que les hommes à pratiquer le temps partiel dans leur travail (25,7 % contre 8 % en 2020). Elles vont même jusqu'à arrêter de travailler. En effet, un homme sur neuf réduit ou cesse temporairement son activité contre une femme sur deux (sources INSEE). Les effets sur ces femmes restent multiples : déconnexion avec le monde du travail, baisse de revenus, charge mentale qui augmente ou encore une baisse d'employabilité par la suite. Découvrir les nouvelles données du rapport : Enquête DREES
